10 ans chez itemedical

Mathias Van Driessche

Avec ses racines aux soins intensifs, une passion pour les données et un œil aiguisé pour des solutions applicables, Mathias Van Driessche est depuis dix ans un pilier chez itemedical. En tant qu’Application Lead, il accompagne les hôpitaux belges dans l’utilisation optimale des technologies intelligentes : des questions cliniques autour de PDMS MetaVision au coaching en réduction des alarmes.

Ce qui le motive ? Offrir aux clients des solutions logicielles fiables, testées et réellement efficaces dans la pratique clinique.
Un résultat concret ? Les Silent Rooms, où le silence rime avec sécurité.

Découvrez son parcours, les projets marquants et ce qui l’anime chaque jour.
Et ceux qui le connaissent bien savent : pour son anniversaire, Mathias apporte ses gaufres maison… et trouve la paix dans le jardin qu’il a lui-même aménagé.

Comment itemedical est-il apparu sur ton radar?
“Je travaillais comme infirmier aux soins intensifs de l’UZ Leuven, où j’ai découvert MetaVision et participé à sa mise en œuvre. Cette combinaison entre PDMS, données et soins critiques m’a tout de suite passionné. Après une courte période chez un fournisseur de DME, la complexité des soins critiques me manquait. En cherchant le distributeur de MetaVision, je suis tombé sur itemedical. Et dès que j’ai compris leur mission, je me suis dit: voilà mon univers.”

Comment ta fonction a-t-elle évolué chez itemedical?
“J’ai commencé comme Clinical Application Specialist, mais comme l’équipe en Belgique est réduite, on prend vite plus de responsabilités. Mon rôle s’est étoffé et je suis devenu Application Lead. Je suis aujourd’hui le point de contact en Belgique, à la fois pour les clients et pour l’équipe de développement. Je coordonne, j’aligne les besoins, et je veille à ce que tout reste maîtrisé.”

Où se concentre ton travail au quotidien?
“Environ 80 à 90 % de mon travail consiste à m’assurer que nos clients utilisent correctement nos solutions. Et pas seulement en cas de problème. Je consulte aussi les données de manière proactive. Je dis parfois: Regardez ici, je vois tel ou tel comportement. Cela me permet de guider les hôpitaux dans l’optimisation de la réduction des alarmes. J’interviens également sur des questions cliniques autour de MetaVision. Certaines sont complexes, mais justement, cela les rend intéressantes. On travaille alors réellement ensemble à une solution, et cette interaction me donne de l’énergie. J’y consacre volontiers du temps.”

Sur quels projets travailles-tu actuellement?
“Un grand chantier est la mise en autonomie des maisons KWS en dehors de l’UZ Leuven, pour que chaque hôpital puisse continuer indépendamment. Le coaching en alarmes occupe aussi une grande partie de mon temps. Je suis les données d’alarme de manière active, souvent sans demande explicite. Je repère des motifs, j’engage la discussion: Que souhaitez-vous atteindre?

L’objectif plus large ? Accompagner les hôpitaux vers des Silent Rooms, où les alarmes sonores disparaissent du chevet sans compromettre la sécurité. Grâce à un filtrage intelligent et une distribution ciblée, les bonnes alarmes arrivent au bon moment, au bon professionnel. Ce n’est pas une démarche évidente. Il faut avoir confiance dans le système, le filtrage et la technologie. Mais une fois cette confiance acquise, les hôpitaux osent franchir le pas – et on voit et entend la différence.”

Quels hôpitaux ont déjà fait ce pas?
« Des pionniers comme l’unité de soins intensifs de l’AZ Groeninge à Courtrai ou la NICU de St. Lucas à Gand ont déjà franchi des étapes concrètes vers des Silent Rooms. Là-bas, les moniteurs sont vraiment en mode silence. Et ça fonctionne. Les patients disent qu’ils perçoivent leur séjour comme plus calme et plus agréable, sans les alarmes constantes, même celles des autres chambres.”

Qu’est-ce qui t’a marqué en dix ans?
”Le déploiement de MetaVision dans les établissements Nexus, comme à l’AZ Groeninge. Ce projet s’est déroulé sans accroc, grâce à une excellente préparation du client et une belle collaboration avec mes collègues Rick et Emiel. C’était fluide et gratifiant.

Je me souviens aussi très bien de la période Covid. Beaucoup de pression, les hôpitaux devaient augmenter leur capacité rapidement. J’étais fier de la réactivité de notre équipe.
Les retours clients ? Vous êtes toujours là quand il faut. Cette reconnaissance reste. Mais au final, c’est une réussite collective : avec les clients et avec l’équipe en coulisse. C’est cette dynamique qui donne du sens à mon travail.

Et puis il y a eu le projet MetaVision à l’hôpital Jessa de Hasselt. Dès le départ, ils avaient un plan clair, avec des attentes bien définies et une forte implication des médecins et des infirmiers. Ce type de collaboration, ça me donne de l’énergie.”

De quoi es-tu le plus fier?
“D’avoir pu mettre à profit mon expérience en soins intensifs pour aider concrètement les clients. Et qu’ils m’accordent leur confiance.
Ils me disent souvent: ‘Mathias, tu fais partie de notre équipe’. Pour moi, c’est la plus belle reconnaissance. C’est ça, la vraie collaboration.”

Que peuvent attendre les clients de toi?
“Que je réfléchisse avec eux, que je m’implique et que je sois accessible. Chaque jour, je veux que nos clients soient satisfaits. Et s’ils ne le sont pas, je fais tout pour y remédier – avec des solutions fiables, testées et validées dans la pratique clinique. C’est une promesse sur laquelle ils peuvent compter.”

Et la suite?
“J’attends avec impatience la poursuite du développement d’itemobile. Cette application d’alarme mobile répond parfaitement aux besoins de la clinique.
Je veux aussi approfondir mes connaissances en intelligence artificielle et suivre une formation. Comprendre ce que l’IA peut apporter dans notre contexte m’intéresse beaucoup.”

Et en deshors du travail?
“Mon havre de paix, c’est mon jardin. Avec un diplôme en aménagement paysager, je l’ai conçu moi-même. Et je donne aussi des cours dans une école canine: obéissance pour chiots et chiens adultes, et entraînements avec mon propre chien.”